Comité FrancoQueer de l'Ouest
  • ENGLISH
  • Le CFQO
    • À propos de nous
    • Activités à venir
    • Blogue CFQO
    • Médiathèque
    • Contact
    • Commanditaires
  • Ressources
    • Le bulletin du placard
    • Ressources pour les AAH
  • Services
  • Espace membres
    • Devenir_membre_2022
  • Marchandise
  • INFOLETTRE
  • Bénévoles
  • Sondage
  • INFOLETTRE 2021
  • DragMaFrab

Le blogue CFQO

Une grande nouvelle pour souligner la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie

17/5/2022

0 Commentaires

 
Photo
En ce 17 mai, Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, le Comité FrancoQueer de l’Ouest est heureux d’annoncer un événement historique: le premier lever officiel du drapeau franco-albertain/queer, qui aura lieu le 1 juin 2022, à 11h, sur les terrains de la Cité francophone à Edmonton. 

En 2021, le CFQO a entrepris une démarche voulant à officialiser le drapeau franco-albertain/queer. Pour ce faire, l'équipe a d’abord choisi d’ajouter les couleurs de l’inclusion et celles des personnes trans au drapeau initialement créé par Em Lamache. Le résultat final est une création de la graphiste de Calgary, Anne Giguère. 

Le drapeau franco-albertain, emblème officiel de l’Alberta 
Pour faire les choses dans les règles de l’art, nous avons voulu recevoir l’aval de l’ACFA, porte-parole provincial pour le développement et la défense des intérêts des Albertain.es d'expression française auprès des gouvernements. L’ACFA est en quelque sorte le détenteur moral du drapeau franco-albertain, qui lui fait partie des emblèmes officiels de la province. 

Grâce entre autres au travail du CFQO, au cours des dernières années, l'ACFA a entrepris des démarches afin que tous et toutes les Albertain.es d’expression française se sentent inclus au sein de celle-ci. Selon elle, aucune personne ne devrait avoir à choisir entre son  identité linguistique et son identité sexuelle et de genre.  C’est ainsi que de fil en aiguilles, le 1 juin verra flotter le drapeau franco-albertain/queer pour la première fois, et ce, pendant tout le mois de juin, mois de la Fierté!  

Pourquoi le 17 mai ?
Le 17 mai est une date symbolique pour les personnes 2SLGBTQIA+, car l’homosexualité a été retirée de la liste des maladies mentales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 17 mai 1990.

32 ans plus tard, les statistiques concernant les personnes 2SLGBTQIA+ font encore état d’inégalités importantes. 

  • 4042 personnes trans ont été assassinées dans le monde entre le 1er janvier 2008 et le 30 septembre 2021.
  • Les jeunes lesbiennes, gais et bisexuel.les sont quatre fois plus susceptibles de faire une tentative de suicide que les jeunes hétérosexuel.les. 
  • Les femmes trans ont en moyenne une espérance de vie trois fois plus courte que celles des femmes cisgenres.
  • Les actes sexuels entre adultes consentants de même sexe sont considérés comme un crime punissables dans 69 pays
  • La peine de mort est la sanction prévue par la loi en cas de relations sexuelles entre adultes de même sexe dans 11  pays

0 Commentaires

Lancement du guide «Quels sont mes droits à l’école? »

12/5/2022

0 Commentaires

 
Photo















​C’est le vendredi 6 mai dernier qu’a eu lieu à Edmonton le lancement officiel du guide Quels sont mes droits à l’école, fruit d’une collaboration entre notre organisation et l’Association des juristes d’expression française de l’Alberta (AJEFA).

 Pour l’occasion, une vingtaine de personnes ainsi que des réprésentant.es des médias se sont présentées à la conférence de presse. Le guide est un document d’information qui aborde entre autres la création d’alliance allosexuelle-hétérosexuelle (AAH), garantie par la loi. Il traite également du droit à la vie privée, de la lutte à la discrimination et des accommodements raisonnables à l’école.  LIRE LE GUIDE

Denise Lavallée, directrice générale de l’AJEFA, est notamment venue expliquer le contexte de la création du guide. « Nous avons participé à une formation du CFQO, ce qui nous a amenés à réaliser qu’il y avait un besoin d’avoir un guide à valeur juridique dans les écoles pour les jeunes au secondaire », a-t-elle affirmé. 

Dans le même ordre d’idée, maître Pauline Blais, l’avocate attitrée à la rédaction du guide, a exprimé que ce dernier offrait des pistes de discussion pour les élèves, mais aussi pour le personnel enseignant. « Les élèves ont droit à un environnement sécuritaire et accueillant, notamment par des services inclusifs et la création d’AAH », a-t-elle partagé. Selon elle, le principe de l’accommodement raisonnable est aussi très important pour les élèves qui sont en transition de genre, notamment en ce qui concerne les salles de bain universelles. « Parfois, le bâtiment scolaire ne dispose pas des moyens financiers pour en installer une, mais tant et aussi longtemps que l’école peut accommoder la personne, ça reste un endroit sécurisé », juge-t-elle. 

Venus applaudir la validité d’un tel guide pour leur émancipation scolaire, deux jeunes de l’école Michaëlle-Jean ont exprimé l’importance de créer des AAH dans les écoles. « Ces endroits bienveillants pour tous les élèves, tel qu’il l’est stipulé dans l’Éducation Act, protège les élèves contre la discrimination », ont-iels fait savoir.

En terminant, Rose-Éva Forgues-Jenkins, du CFQO, a livré un témoignage rempli d’espoir pour les générations futures, elle qui a eu un parcours éducationnel parfois difficile à travers les écoles francophones d’Edmonton il y a une quinzaine d’années. Pour elle, le guide aidera d’abord et avant tout les jeunes en questionnements qui pourraient subir de la discrimination. « Je suis fière du travail accompli par le CFQO et le AJEFA. La francophonie albertaine est une petite communauté, mais si on travaille ensemble, on est puissants! », a-t-elle déclaré. Elle a conclu la conférence de presse de belle façon, mentionnant qu’il faut tout faire pour augmenter la sensibilité de notre communauté aux besoins des jeunes issus des minorités sexuelles et de genre. « Ce guide est un pas dans la bonne direction. »

0 Commentaires

26 avril: journée de visibilité lesbienne

29/4/2022

0 Commentaires

 
Photo
Le 26 avril de chaque année est célébré la Journée de visibilité lesbienne. Savez-vous que dans plusieurs villes du monde, les marches de la Fierté sont souvent ouvertes par une cohorte appelée Dykes on Bikes (lesbo en moto). Il s’agit bien souvent de femmes lesbiennes pour qui il est simplement impossible de ne pas être visible ou étiquetées comme lesbienne, soit à cause de leur look ou encore de leur attitude dite masculine.

Pour Taelor Beaubien, franco-albertaine d’adoption, il existe encore plusieurs tabous autour du terme « lesbienne », et ce, pour une foule de raisons. « Même si ce n’est une surprise pour personne que de découvrir que je suis lesbienne, il y a encore un tabou, notamment sur les lieux de travail », dit-elle. Ainsi, certaines femmes comme Taelor choisissent plutôt de s’identifier comme dykes, ou encore butch, ou Queer. Or, peu importe le terme utilisé, plusieurs de ces personnes ne peuvent cacher le fait qu’elles soient lesbiennes. Au-delà du cliché que cela implique et des stéréotypes associés aux femmes dites « butch », comment vivent-elles le fait de vivre constamment sous le projecteur ?

Pour Rose-Eva Forgues-Jenkins, une personne qui s'affiche comme queer, bisexuelle et lesbienne dépendamment des circonstances, les hétérosexuel.les ont peut-être peur des lesbiennes butch par ce qu’elles ne rentrent pas dans le cadre sociétal bâti pour les femmes (petite, délicate, féminine et incomplète sans la compagnie d’un homme). Par contre, il existe au sein de cette communauté de femmes butch une panoplie de variantes. À ce sujet, vous pouvez visiter le compte Instagram @butchisnotadirtyword pour vous en convaincre.

Aux yeux de Sarah J Culkin, du CFQO, les générations précédentes ont stigmatisé les identités dites butch, ce qui explique peut-être ce retour du balancier. « Beaucoup de femmes veulent reprendre le terme et se l’approprier pour effacer la honte qui aurait pu y être associée par le passé », s’interogge-t-elle. Dans le même ordre d’idées, le mot lesbienne a longtemps été sexualisé par des générations d’hommes hétérosexuels, ce qui explique peut-être en partie pourquoi autant de femmes lesbiennes ne veulent pas s’identifier comme telles? Rose-Eva Forgues-Jenkins abonde dans le même sens. « Je pense que la représentation des lesbiennes dans les médias est dépassée, qu’on pense à The L world par exemple. On n’y voit que des lesbiennes féminines, sans parler de la représentation problématique des personnes bisexuelles et trans. »

Plusieurs autres lesbiennes embrassent un style de vie plus familial. Vous les verrez au marché avec poussette et bambins dans leurs jupons. Là encore, un stigma persiste. Rose-Eva trouve confrontant comment les hommes hétérosexuels peuvent voir ces relations comme un défi personnel. « Ça m’est déjà arrivé que les hommes me voient en couple avec une femme et pensent qu’il s’agit d’une invitation à venir passer des commentaires sur notre relation ensemble. Tenez-vous-le pour dit : si vous êtes un homme que nous ne connaissons pas, nous n’avons rien à faire de votre opinion sur notre relation. »

Toujours est-il que les lesbiennes sont une partie intégrante et importante de la communauté 2SLGBTQIA+ et la journée du 26 avril leur est dédiée. 

0 Commentaires
<<Page précédente
Transférer>>

    Auteur

    Le CFQO

    Archives

    Octobre 2022
    Juillet 2022
    Juin 2022
    Mai 2022
    Avril 2022
    Mars 2022
    Février 2022
    Décembre 2021
    Novembre 2021
    Août 2021
    Juillet 2021

    Catégories

    Tous
    2SLGBTQIA+
    AAH
    Alberta
    C-6
    De Tout Et De Rien
    Fierté
    Fierté
    Francophonie

    Flux RSS

Merci à nos membres associatifs

Image
Image
Photo
Photo
Photo
Photo
Photo
Photo
  • ENGLISH
  • Le CFQO
    • À propos de nous
    • Activités à venir
    • Blogue CFQO
    • Médiathèque
    • Contact
    • Commanditaires
  • Ressources
    • Le bulletin du placard
    • Ressources pour les AAH
  • Services
  • Espace membres
    • Devenir_membre_2022
  • Marchandise
  • INFOLETTRE
  • Bénévoles
  • Sondage
  • INFOLETTRE 2021
  • DragMaFrab