![]() Lors de la récente Assemblée générale annuelle du CFQO, deux nouvelles personnes ont été élues et siègent maintenant sur le Conseil d'administration de notre organisation. Nous vous présentons aujourd'hui Léa Salisbury. Léa Salisbury est née et a grandi dans les Alpes françaises, de parents migrants de Madagascar et de l’île de la Réunion. Depuis qu’elle se le rappelle, elle a toujours aimé voyager. « C’est comme ça que j’ai atterri au Canada. J’y étais allé une fois à 15 ans, et je suis tombée en amour. J’ai choisi Vancouver par dépit puis je ne suis plus jamais repartie. » Son parcours est extrêmement riche et tire dans toutes les directions ! En France, elle a joui d’une éducation musicale, puis en théâtre, avant d’obtenir une certification en traduction et une maîtrise en administration des affaires. Nouvelle maman d’une petite fille sur le spectre de l’autisme, Léa s’intéresse au travail communautaire depuis 2020, après avoir fait du bénévolat pour l’organisme pour lequel elle travaille depuis. « Je ne me vois pas quitter ce milieu, qui porte beaucoup de sens à mes yeux. » Cette humaniste et passionnée de justice sociale s’identifie d’abord comme féministe intersectionnelle queer. Pour elle, évoluer sur les territoires traditionnels non cédés des peuples des nations Musqueam, Squamish et Tseil-waututh est un grand privilège. « Je n’ai jamais eu la chance et la liberté de pouvoir être qui je suis réellement et d’en être fière, et ce, même si j’ai toujours su que j’étais queer, je n’ai pu que sortir du placard seulement à mon arrivée ici en 2016. » C’est d’ailleurs ce qui la pousse à s’engager auprès du CFQO. « Ayant eu beaucoup de difficultés en grandissant avec ma propre identité, à l’époque, j’aurais aimé pouvoir compter sur une organisation comme le CFQO pour répondre à mes questions et me soutenir dans mes cheminements. » Très humblement, la principale intéressée estime que son parcours atypique lui permet de pouvoir jeter un regard différent sur les enjeux qui touchent la communauté 2SLGBTQIA+. « Le fait d’être queer et d’avoir été dans le placard longtemps, le fait d’être neurodivergente non diagnostiquée, d’avoir subi de l’intimidation à l’école à cause de ma couleur de peau… tous ces aspects font que j’aimerais pouvoir donner de l’espoir à des jeunes qui ont vécu des choses similaires et leur offrir cet espace sécuritaire. » Cela dit, c’est surtout le désir d’offrir une voix aux francophones d’identités de genres et d’orientations sexuelles diverses dans l’Ouest qui motive sa présence sur notre Conseil d’administration. Toute l’équipe du CFQO lui souhaite bonne chance et bienvenue dans ses fonctions !
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Le CFQO Archives
Mai 2023
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