![]() PERDRE SON LATIN! Le CFQO se penche sur LA question qui brûle toutes les lèvres francophones et francophiles à travers le monde : comment écrire de façon neutre en étant inclusif pour tous et toutes (toustes), notamment envers les personnes non-binaires? D’abord, il faut savoir qu’aucune législation francophone à travers le monde n’a adopté officiellement de règles quant à l’écriture non genrée. C’est ainsi dire qu’il en revient à chaque personne ou entité corporative ou gouvernementale, par exemple, de faire le choix de l’écriture non genrée. Il faut aussi savoir que l’écriture non genrée va bien au-delà de l’écriture épicène. Cette dernière, qui vise à donner autant de place au genre féminin qu’au masculin, à l’oral comme à l’écrit, se retrouve en quelque sorte dans une position caduque face à la montée de l’écriture non genrée. Nous y reviendrons plus tard. Changement de paradigme Comme il fallait s’y attendre, l’écriture non genrée demande une certaine adaptation et est plus compliquée qu’il n’y paraît. C’est que la langue française, comme toutes les langues latines, genre les noms, les adjectifs, les pronoms, etc. De plus, parler de façon non genrée sonne, comment dire, un peu comme du chinois! They loved the singer : analyse Dans sa forme anglaise, cette phrase, They loved the singer, est complètement neutre. À sa lecture, il nous est impossible de déterminer le genre des personnes qui ont aimé celle qui chantait, pas plus qu’il nous est possible de savoir le genre de cette dernière. La traduction littérale de cette phrase, aussi anodine soit-elle, est lourde de sens en termes de genres dans sa forme française.
À VENIR : Partie 2 : Les lettres silencieuses Partie 3 : Écriture non genrée et féminisme
0 Commentaires
Salut à toi! Le CFQO a maintenant un blogue! Nous l'utiliserons pour partager nos humeurs du moment, mais surtout, nos nouvelles les plus importantes! Reviens-nous voir souvent ou encore lis nous sur les réseaux sociaux! L'équipe du CFQO |
Auteur
Le CFQO Archives
Mars 2023
Catégories
Tous
|