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Le blogue CFQO

Langue française et écriture non genrée, partie 1

20/7/2021

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PERDRE SON LATIN!

Le CFQO se penche sur LA question qui brûle toutes les lèvres francophones et francophiles à travers le monde : comment écrire de façon neutre en étant inclusif pour tous et toutes (toustes), notamment envers les personnes non-binaires?

D’abord, il faut savoir qu’aucune législation francophone à travers le monde n’a adopté officiellement de règles quant à l’écriture non genrée. C’est ainsi dire qu’il en revient à chaque personne ou entité corporative ou gouvernementale, par exemple, de faire le choix de l’écriture non genrée.

Il faut aussi savoir que l’écriture non genrée va bien au-delà de l’écriture épicène. Cette dernière, qui vise à donner autant de place au genre féminin qu’au masculin, à l’oral comme à l’écrit, se retrouve en quelque sorte dans une position caduque face à la montée de l’écriture non genrée. Nous y reviendrons plus tard.

Changement de paradigme
Comme il fallait s’y attendre, l’écriture non genrée demande une certaine adaptation et est plus compliquée qu’il n’y paraît. C’est que la langue française, comme toutes les langues latines, genre les noms, les adjectifs, les pronoms, etc.  De plus, parler de façon non genrée sonne, comment dire, un peu comme du chinois!

They loved the singer : analyse
Dans sa forme anglaise, cette phrase, They loved the singer, est complètement neutre. À sa lecture, il nous est impossible de déterminer le genre des personnes qui ont aimé celle qui chantait, pas plus qu’il nous est possible de savoir le genre de cette dernière. La traduction littérale de cette phrase, aussi anodine soit-elle, est lourde de sens en termes de genres dans sa forme française.




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  1. Puisqu’il faut le mentionner, dans la langue de Molière, le masculin l’a emporté sur le féminin des siècles durant. Que cela nous plaise ou non, les francophones, de manière instinctive, auront le réflexe d’utiliser le masculin pour décrire une personne, à moins que cette personne ne soit pas de sexe masculin. Dans l’exemple qui nous intéresse, si le chanteur avait été de sexe non-masculin, nous aurions eu à écrire chanteuse.
  2. La grammaire française genre aussi le pronom. Ainsi, on utilise Le pour un homme, la pour une femme. Quel pronom utiliser pour qualifier une personne non-binaire? Il existe plusieurs options, comme Lo, par exemple. Or, Lo, ne fait pas consensus. Qui plus est, l’autorité suprême en matière de langue française, L’Académie française, n’a pas encore statué sur l’écriture non genrée.  On navigue donc en eaux inconnues.
  3. Si le pronom Lo est utilisé, avec quel qualificatif doit-on l’accorder? Chanteur ou chanteuse? Quelle serait la version neutre du nom chanteur? Le terme demeure à inventer.
  4. Dans la langue française, si un groupe de personnes de sexe féminin se retrouve entre elles, on utilisera le pronom Elles. Cependant, s’il ne se trouvait ne serait-ce qu’un seul homme, le terme devrait être changé à sa forme masculine : Ils.
  5. Cette règle, bien écrite dans toutes les bonnes grammaires francophones, s’est assouplie récemment, notamment lorsqu’il est question de décrire des groupes traditionnellement féminins. Par exemple, on dira de façon instinctive « les infirmières » et « les enseignantes », et ce, même si quelques hommes se trouvent dans le lot.
  6. Cet assouplissement, bien que louable, va cependant à l’encontre des règles de base de l’écriture non genrée. On aurait dû utiliser plutôt un ensemble de mots comme « le personnel enseignant » ou « la classe infirmière » pour écrire dans le respect des personnes non-binaires.
Donc, la façon neutre de traduire They loved the singer, serait :
  • Iels ont aimé la personne qui chante.
  • Iels ont aimé lo chanteur/chanteuse.
Dans la partie 2 de cette série sur l’écriture non genrée, on se penche sur les lettres silencieuses, qui causent tant de maux de têtes aux francophiles de par le monde. 

À VENIR : 

Partie 2 : Les lettres silencieuses
Partie 3 : Écriture non genrée et féminisme 

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Questions de non-binarité

19/7/2021

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La Semaine de visibilité des personnes non-binaires bat son plein. Pour l’occasion, nous vous présentons une série de liens informatifs présentant des histoires personnelles sur ce sujet.
  • Moi, Joëlle, non binaire et enfin libre | Radio-Canada.ca
  • Masculin, féminin ou moi. 
  • Quand iel doit se tourner vers l’anglais
  • Les pères célèbrent et ne se ressemblent pas
  • Éviter de se faire soigner en français quand on ne se sent ni femme, ni homme
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Projet de loi C-6 sur les thérapies de conversion

7/7/2021

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C’est le 22 juin dernier que la Chambre des communes du Canada a adopté le projet de loi, C-6 qui vise à modifier le Code criminel canadien afin d’y interdire les thérapies de conversion. Le Comité FrancoQueer de l’Ouest (CFQO) salue cette décision mais souhaite par le fait même dénoncer les député.e.s qui ont voté contre, et ce, même si la Société canadienne de psychologie s’oppose publiquement à cette pratique.  

Selon le Community-Based Research Centre (CBRC), jusqu’à 47 000 hommes au Canada ont été soumis à une thérapie de conversion au fil des années. Ces expériences causent souvent des retombées néfastes et traumatisantes pour les survivants. À noter que le CBRC ne possède pas de données sur les femmes ou les autres genres pouvant avoir été enrôlés dans une thérapie de conversion.

En Alberta, 19 élu.e.s sur 31 (61%) ont voté contre le projet de loi C-6. En Saskatchewan, ce pourcentage monte à 93%. Le fait qu’une majorité de député.es albertain.e.s aient voté contre ce projet de loi remet en question la capacité de la province à représenter tou.te.s les citoyen.ne.s sur son territoire.

Consultez la carte interactive créée par Nicholas Yarmey pour savoir quel.les élu.e.s ont voté contre le projet de loi C-6 à la Chambre des communes du Canada.
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